Dans le cycle de vie des espèces, on distingue deux éléments essentiels :
- Les « réservoirs de biodiversité » : à son échelle et en fonction de ses besoins, chaque espèce va posséder son propre domaine vital. Celui-ci est constitué des divers types d’habitats, plus ou moins grands, qu’elle va utiliser au cours de son existence de façon quotidienne ou plus saisonnière pour s’alimenter, se reproduire, se mettre à l’abri, se reposer…
- Les « corridors écologiques » : ce sont, quant à eux, les différents éléments du paysage que les espèces vont utiliser pour transiter d’un de ces milieux à un autre. Ils sont essentiellement linéaires (p. ex. haies, lisières de forêt, chemins, bandes enherbées, rivières…) et parfois ponctuels ou discontinus (bosquets, mares, îlots-refuges…). Ils permettent la connexion des populations entre elles, les migrations, le brassage génétique…
> Le bon fonctionnement écologique d’un territoire dépend de l’état de l’ensemble de ce réseau.
Malheureusement, l’urbanisation croissante, le développement des infrastructures et des activités humaines, la maîtrise et l’aménagement des cours d’eau, la modification des pratiques agricoles et forestières, l’homogénéisation du paysage… détruisent et fragmentent progressivement les espaces naturels. Et finalement, de plus en plus réduits et éloignés les uns des autres par des obstacles parfois infranchissables, les milieux et populations résiduels se dégradent inexorablement contribuant ainsi fortement à l’érosion de la biodiversité et des services qu’elle rend.
En travaillant sur le maintien ou la restauration d’espaces naturels (par le biais du réseau Natura 2000 ou d’autres outils), on peut agir pour contrer cette érosion et parvenir à une gestion plus durable du territoire.
En savoir + en téléchargeant le livret dédié aux continuités écologiques sur le territoire du Parc.