Comportements à adopter
Anticiper l’arrivée du loup et suivre ses déplacements : relever des indices de présence
La découverte et la validation d’indices de présence est une des clés permettant de réagir rapidement en cas d’arrivée d’un loup sur un nouveau territoire, permettant :
d’augmenter la vigilance des éleveurs, autres acteurs et usagers du territoire,
d’obtenir une connaissance des déplacements de l’individu pour anticiper les risques de prédation,
d’attirer la surveillance des services de l’Etat pour initier ensuite un classement : une zone est surveillée si des indices sont validés au cours de l’hiver, puis classée en ZPP si des indices sont également identifiés l’hiver suivant. La ZPP persiste tant que des indices sont trouvés sur les 2 hivers précédents.
Il est donc important que toutes les suspicions, tous les indices éventuels soient connus par ces services (OFB et DDT).
Des informations permettant de reconnaître des indices de présence de loup sont disponibles sur le site de l’OFB, à l’onglet « suivi du loup » : https://www.loupfrance.fr/suivi-du-loup/suivi-indices/
Anticiper la prédation pour limiter les risques : surveiller son troupeau
L’éleveur est le 1er maillon, et le plus important, de la chaîne de protection des troupeaux. Il connait son terrain, ses animaux, leurs besoins. Il est aussi le premier à entendre parler des évènements qui se jouent sur sa commune et à pouvoir remonter des indices de présence de prédateurs.


Ceci peut également limiter les risques de prédations par d’autres espèces (chiens, renards, …).
Reconnaître un loup : observer les critères importants
Certains chiens ressemblent à des loups, et il est parfois difficile de différencier ces deux sous-espèces. Certains critères sont toutefois révélateurs :
le comportement : queue basse, démarche assurée, fuite tranquille chez un loup ;
le pelage (1) : un loup présente un contraste de couleurs (dos plus foncé que le ventre), dans les tons gris à roux. Il ne sera jamais uni, blanc ou noir ;
le masque blanc (2) sur la mâchoire inférieure : il ne dépasse jamais le museau ni les yeux chez le loup ;
les oreilles (4) : droites, petites et arrondies (comparées à celles d’un berger allemand par exemple) ;
la queue (5) : courte, pendante, souvent rentrée entre les pattes arrières, avec un manchon noir à l’extrémité. Un chien marche souvent avec la queue levée voire recourbée sur le dos.
Cependant, certaines races de chiens sont indissociables du loup ou presque sans analyse génétique, tels que les chiens de Saarloos ou chiens-loups tchèques.
Agir face à un loup : adopter les bons gestes
Le loup craint l’Homme et fuira donc sa présence, parfois après un petit temps d’observation s’il y a contact visuel.
En effet, un individu peut détecter l’odeur d’un humain ou entendre celui-ci jusqu’à plusieurs kilomètres (selon le sens du vent), et se déplacera de manière à l’éviter. Les rencontres inopinées avec un loup, hors tentative de prédation sur troupeau domestique, restent probables, mais aucune attaque sur l’homme n’a été documentée depuis le retour du loup en France.



Quelques informations sur les cas d’attaques sur l’Homme ici.
Agir avec un chien de protection des troupeaux : adopter les bons gestes
Il est l’un des outils les plus performants sur un territoire tel que le Limousin d’après une étude de l’IDELE sur la vulnérabilité des troupeaux en Limousin.

- évitez d’entrer dans une pâture gardée ;








Plus d’informations sur les morsures par chiens de protection ici.